• r_tulcea Ce week-end, nous sommes allés faire une virée de l'autre côté du Danube, jusqu'à la ville de Tulcea, à l'entrée du delta du Danube.

    Avant tout, préparatifs : la bâche dans le coffre de la voiture, pour accueillir le chien et tous les dégâts que risque d'occasionner un pareil déplacement, sa gamelle, une bonne quantité d'eau et un énorme rouleau d'essuie-tout (j'insiste sur le "tout"!), la trousse de secours (on ne part pas dans la jungle, mais quand-même), les huiles essentielles pour les passagers sensibles aux cahots de la route (et j'entends les énergumènes concernés se moquer de moi en lisant ce billet), le GPS et les appareils photo, sans oublier les deux guides touristiques achetés en France. Pour une centaine de kilomètres, je trouve que c'est déjà bien.

    Et nous voilà partis, direction l'embarcadère, pour une traversée du Danube. Rien de bien original ici, toutefois l'ambiance est assez agréable, avec les chiens qui accueillent de leurs joyeux aboiements leurs congénères qui débarquent. Quelques piétons, des poids lourds, des voitures, des enfants et des chiens partagent la traversée. Celle-ci s'effectue en quelques minutes, à chaque demi-heure entre 6 et 22 heures. Il fait un temps superbe, l'air est doux, le Danube miroite sous quelques nuées d'oiseaux (migrateurs ?).

    _1014010   Petit reportage dans l'album "Traversée du Danube".

    Sur l'autre berge, les sabots dans l'eau, un cheval tire une charrette, sur fond de végétation automnale ; quelques pêcheurs, une vieille baraque...

    En route ! 

    De ce côté, le paysage est vraiment très beau : des roseaux, des étendues marécageuses, des collines ; nous reviendrons le photographier prochainement.

    Nous traversons des villages-rues qui seront particulièrement animés en fin d'après-midi : l'ambiance y est joyeuse, surtout quand nous croisons une procession de mariage, accordéoniste en tête du cortège, photographe juché sur une charrette. 

    Sur les routes de campagnes, les piétons occupent la chaussée, des paysans vendent leur production sur une table placée devant l'entrée de leur maison, on trouve des sacs de nourriture à même le sol.

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    L'arrivée à Tulcea est conforme à ce que nous en attendions : des blocs, des tuyaux en béton qui alimentent un site industriel, puis, dans le centre, une jolie promenade le long du Danube. Après un copieux déjeuner, nous allons visiter les quatre petites salles du musée d'art populaire. Nous réglons 10 lei pour avoir le droit de prendre des photos dans le musée et, en échange, la sympathique jeune femme qui nous accueille nous donne le choix entre une facture ou des cartes postales ! Le musée présente quelques instruments anciens ainsi que des objets et costumes provenant des différentes ethnies venues s'implanter dans la région ; c'est tout petit mais très joli ; à noter : des cartes très claires sur l' implantation de ces différents groupes.

    Quelques images dans l'album "Tulcea".

    La journée s'est terminée en beauté, grâce à ce merveilleux coucher de soleil sur le Danube, lors de la traversée du retour. 

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  • Sous ce nom (Kovacs pour abréger) se cache une délicieuse pâtisserie qui se vend ici dans des stands sur les trottoirs ; incontournables dans les manifestations de plein air, comme telle fête au parc de Bucarest ou tel marché d'artisans au pied d'une église, leur effluves fumantes et parfumées contribuent au caractère festif de l'événement. Nous en avons photographié un stand lors de la fête des légumes, sur la place du marché, fête à laquelle je consacrerai un petit post également.

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    De quoi s'agit-il ?

    C'est une pâte à brioche parfumée à la vanille, au citron ou à la fleur d'oranger (mon expérience s'arrête là), finement étalée sur le plan de travail. Elle est ensuite coupée en un long ruban d'environ 2cm de large, lequel est enroulé en spirale sur un cône en bois, pourvu d'un manche. Après avoir été tassé, l'ensemble est roulé dans du sucre et cuit , comme à la broche, sur des braises. Ainsi se forme une fine croûte caramélisée, tandis que l'intérieur reste blanc et souple. En fin de cuisson, la pâtisserie est saupoudrée de noix hachées, de cannelle, de noix de coco. Elle vous est servie enveloppée d'un plastique transparent ; c'est très appétissant.

    Cette pâtisserie trouverait ses origines chez les Hongrois et son nom ferait référence à la forme d'une cheminée ou à celle du moule. Vous pourrez en savoir davantage :

    - en allant visiter un site qui leur est consacré (en français) http://kurtoskalacs.ch/il-etait-une-fois-le-kurtos-kalacs…/

    - en consultant l'article suivant : Kürtőskalács - Wikipedia, the free encyclopedia

    Ce matin, pour faire découvrir cette gourmandise à notre parisienne de fille, j'en ai acheté deux, à la noix de coco et à la cannelle.  

     

     


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  • Avez-vous déjà mangé de l'esturgeon ? Frais, il est pratiquement introuvable en France, ce qui n'est pas le cas ici. 

    Son apparence le rapproche des vestiges préhistoriques et vous pouvez constater qu'il n'a pas une mine fort sympathique. 

    Qu'importe ! Celui qui me regardait depuis son lit de glace a fini dans mon panier avant de trôner dans la cuisine familiale...séance photos oblige !

    Sous son cuir de requin se cache une chair ferme et fondante, remarquable de finesse et de saveur, au petit parfum de noisette. Un Pur Régal !

    Avec une tarte au citron maison en dessert, voilà une soirée gourmande à souhait.

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  • . _1013958   Je vous présente notre petite Flippie, âgée de cinq mois. Quelques clichés supplémentaires dans l'album qui lui est consacré.


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