• Pour terminer notre séjour sur le littoral bulgare, nous avons choisi l'option "pieds dans l'eau" sur une partie encore assez préservée (ce qui ne saurait tarder, hélas). Nous avons apprécié l'aspect un peu sauvage de part et d'autre de la plage.

    Obzor : une belle étape balnéaire

    Heureusement qu'au départ d'Elénite nous n'étions pas sur ce parking, où les voitures s'entassent sans se préoccuper de quoi que ce soit : mieux vaut arriver le dernier !

    Obzor : une belle étape balnéaire  D'ailleurs, cela correspond assez à un comportement très individualiste observé chez les Bulgares. Nous n'avons pas trouvé les gens aussi désagréables que l'on pouvait s'y attendre d'après ce qu'on nous avait dit et ce que nous avions lu sur divers commentaires internet. Nous avons été bien accueillis, en particulier dans une petite auberge conseillée par le guide du Routard (à Obzor). Notre hôtel, où le personnel, efficace et formé, était très agréable, était d'une propreté absolument exemplaire ; et les femmes de ménage avaient encore le temps de nous amuser :

    Obzor : une belle étape balnéairefilles... Obzor : une belle étape balnéairegarçons !

    La population en revanche... se distingue par une certaine froideur ; les gens sont peu souriants, moins sympathiques que les roumains. Il faut se faire sa place sans aucun respect pour les autres, dans les files d'attente, dans les jeux, aux comptoirs et sur les parkings. D'ailleurs, le sport local ici consiste à collectionner et remplir de grandes bouteilles d'eau que l'on place sur sa place lorsqu'on la quitte : les rues sont ainsi ornées d'affreux bidons, stockés devant les portes, sur les murets, accrochés aux poteaux, avant d'être disposés le long des trottoirs et même sur les parkings publics payants  !

     

    Obzor : une belle étape balnéaire

    Nous avons limité nos sorties à Obzor au strict nécessaire, à savoir l'approvisionnement en chocolat, en bonbons Haribo, en couteaux et pistolets à billes ! Ici, c'est le royaume de la contrefaçon, il y en a partout (on ne peut rien acheter d'autre d'ailleurs ; alors, nous n'avons rien acheté) ; le plus choquant, ce sont de véritables stands d'armes avec tazers en tous genres, étoiles de Ninja, poings américains, matraques etc.

    Retour à la plage donc...

    Obzor : une belle étape balnéaire                     Obzor : une belle étape balnéaire

    Nous n'avons jamais autant joué dans les vagues. La pente douce, le sable fin, la beauté de l'eau et des vagues qui donnent envie de surfer. la mer n'a pas de marée, mais bouge quand-même ; elle est peu salée, assez chaude, un vrai bonheur !

     

    Obzor : une belle étape balnéaire Une fois par semaine, les fêtards peuvent danser sur la plage

    Mais chez nous, on préfère le sport, le vrai :

    Obzor : une belle étape balnéaire   Concours de pompes Obzor : une belle étape balnéaire

    Obzor : une belle étape balnéaire

    bulles de filles ! Obzor : une belle étape balnéaire

     

    Petite promenade en amoureux le long d'une plage sauvage.

    Obzor : une belle étape balnéaire

     

    Obzor : une belle étape balnéaire

     

    Obzor : une belle étape balnéaire

     

     


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  • Proche de Nessebar, Elénite est une station balnéaire tout à fait agréable, pour qui a choisi l'option farniente. La seule route côtière est bien trop encombrée pour envisager de petites sorties et les complexes touristiques sont vraiment à l'écart de tout, formant de véritables villes nouvelles.
    Nous avions réservé dans un hôtel dit "de luxe" qui nous a beaucoup amusés. Goûter au luxe conçu pour les nouveaux riches des pays de l'est, c'est faire un plongeon dans le mauvais goût et le kitch absolus, néanmoins très appréciés des touristes anglais : château de pierre hésitant entre le baroque, le médiéval et le style Savane ; à la nuit tombée, jets d'eaux  jaillis de statuettes de poissons dressées autour de la piscine, avec jeux de lumières assortis à ceux qui illuminent la façade ; mélange de marbres (magnifiques au demeurant), de verres, de statues modernes et de stuc pour les divinités antiques, poutres en polystyrène au plafond ! Nous avons apprécié le confort de chambres spacieuses, de superbes terrasses ; un solarium très confortable, avec coussins, lits et tentes de plages, voilages à volonté.

    De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

     

     

     

     

     

     

     

    De retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

     Une partie de la salle de bain     De retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

     

     

     

     De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

    Parfait pour trois nuits, exactement ce qu'il nous fallait pour nous reposer de la trépidante Istanbul. Nous avons aussi choisi cet endroit pour son Aquapark :

    De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

    De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite
    Dans ce décor, nous nous sommes amusés à jouer le jeu de la "pose photo" à la mode bulgare.

    De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

     

     

     

     

    Car ici, on apprend aux filles, dès leur plus jeune âge, à "poser" sur les photos ; nous avons vu des mères mimer la pose à prendre ; une maman reprendre sa fille, la faisant passer d'une allure ravissante et naturelle à une pose ridicule... et si vous pouviez voir ce que ça donne à l'adolescence !

    Il faut dire qu'en matière d'éducation, on a pu observer des comportements très surprenants : une fillette roumaine élevée par sa mère comme une poupée, qui ne mangeait toujours pas seule à 5-6 ans (ça me rappelle une dame qui m'expliquait que son fils de 6 ans n'a pas de couteau à table !). De nombreux petits Bulgares semblent faire ce qu'ils veulent et le savoir-vivre n'est guère beaucoup mieux partagé par leurs parents.

     


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  • Petit complément sur Istanbul, en images bien sûr.


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  • Si vous aimez vous promener sur une rade paisible, si vous cherchez de petites terrasses tranquilles, si vous appréciez la douce ambiance de tranquilles errances dans une ville inconnue, alors la "New-York des Balkans" n'est pas faite pour vous. Ici, tout n'est qu'agitation, bruit, foule, circulation ; jusque dans les ruelles, le passage des véhicules fait résonner l'air de vombrissements de moteurs et de klaxons ; les terrasses s'étalent sur des trottoirs où s'entrechoquent mille éclats de voix. La rade sert d'aire de fitness et de roller. On dit qu'il y a ici un taxi par habitant.Et les taxis klaxonnent sans arrêt : pour passer, pour doubler, pour vous indiquer qu'ils sont libres, puis pour proposer leurs services à d'autres passants.

    De Byzance à Istanbul

    Taxis en jaune bien sûr !

    L'effervescence se ressent partout, en permanence. Mais j'ai goûté un moment envoûtant, quand, à la nuit tombante, depuis la terasse surplombant les toits de la vieille ville, le brouhaha lointain de la cité était peu à peu recouvert de l'appel à la prière émanant des mosquées environnantes ; le plus fort était celui de la Mosquée Bleue, puis, se chevauchant en décalé, l'adhan émanant des autres moquées. L'ensemble formait un murmure enveloppant, presque envoûtant, faisant sentir toute la puissance que la religion peut ainsi avoir sur un peuple. Fascinant, comme toute cette ville.

    De Byzance à Istanbul

    Le Grand Bazar, le marché aux épices, la Basilique Sainte-Sophie et la Mosquée Bleue, le palais Tokapi, lieu de résidence du Sultan, tous ces endroits sont très intéressants à visiter, la Basilique étant sans doute le monument le plus extraordinaire, par son histoire et son architecture.

    De Byzance à Istanbul

    La Mosquée Bleue

    et

     Sainte Sophie

     

    Parées pour la visite de la mosquée :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Palais Tokapi laisse deviner les fastes d'un passé au luxe oriental, en témoigne son extraordinaire collection de bijoux (non photographiée).

    De Byzance à Istanbul

     

     

     

     

     

     

     

     Vue depuis le Palais

    De Byzance à Istanbul

    Cependant les jardins ne sont pas très bien entretenus, les nombreuses fontaines se taisent et rien ne permet de restituer un tant soit peu l'ambiance orientale à laquelle mon imagination se plaît à goûter.

    dans les jardins du palais

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'ai vraiment trouvé que cette vieille ville manque de charme, trop livrée aux rabatteurs en tous genres, qui pour un restaurant, qui pour une boutique; le plaisir de flâner entre les rayons des marchands s'efface vite quand vous vous rappeler qu'ici vous n'êtes un porte-monnaie que l'on s'évertue à vous faire vider au plus vite ! Le prix des entrées dans les musées est très élevé (10€/personne en moyenne, sans réductions).
    Certes l'accueil légendaire des Turcs fait son office et tous se montrent très gentils, mais vous vous demandez toujours si l'on vous sourit sincèrement ou si l'on essaie de vous "piéger". Et puis, même si les étals regorgent de couleurs, de céramiques, de tapis, d'étoffes, et d'objets variés, tout semble aménager pour le touriste, l'ensemble manque vraiment d'authenticité. Au marché aux épices, j'ai été déçue de ne pas être emportée par un nuage de parfums ; les produits étaient sans doute plus esthétiques que gastronomiques.

    Cela sent l'artifice, dommage, car c'est un régal pour les yeux !

     

     

     

     

     

     J'ai préféré les rues adjacentes, où la foule des stambouliotes se presse dans des passages étroits, couverts de toiles tendues entre les immeubles : livreurs, clients, hommes négociant leur "business". La vie locale, en quelques images :

    De Byzance à Istanbul

    De Byzance à Istanbul

     

     

     

     

     

     

     

    De Byzance à Istanbul

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un petit Turc en tenue princière, pour la fête de la circoncision.

     

     

     

     

     

    Nous avons été très bien accueillis dans un petit restaurant de quartier où j'ai mangé un ragoût de légumes et de viandes, cuit dans une poterie placée sur un lit de sel, puis cassée en fin de cuisson :

    De Byzance à IstanbulDe Byzance à Istanbul

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Byzance à Istanbul

    Laurent entame sa cure de meat balls/kebab !

     


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  • Petite virée du côté de VarnaPetite virée du côté de Varna
      Vacances à l'horizon...

     

                  On vous emmène faire un tour,

    allez, en route !


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