• Enfin les vacances scolaires françaises !

    Et aujourd'hui notre aînée a donc pu rentrer de Paris. Son petit frère n'a pas hésité devant huit heures de voiture, dont quatre tout seul avec un chauffeur non francophone, pour aller l'accueillir à Bucarest.

    Elle est revenue...les valises remplies bien sûr : de bon chocolat, de livres, de bonbons (au caramel, bien allongés et qui collent à souhait aux dents), de magazines (tiens, le mien a déjà été subtilisé par ma deuxième mistinguette), de cartouches d'encre (d'une marque courante chez nous, mais considérée ici comme luxueuse), de papier et de cahiers en papier non recyclé (bien lisse et bien blanc, sur lequel on peut écrire recto-verso), de brunes pour papa (enfin, des cigarettes), d'un T-shirt pour sa soeur  et autres produits divers ; même la chienne a reçu une balle en cadeau. Voilà, c'est la fête à la maison !



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  • Notre professeur de roumain enseigne le français dans un lycée de la ville. Lorraine et moi avons été invitées à passer un après-midi dans ses classes. 

    Quel accueil ! Les élèves nous ont offert des fleurs et des pâtisseries (tartelettes aux framboises en forme de coeur).

    Tous portent l'uniforme du lycée et accueillent leur professeur d' un "Bonjour Madame le professeur" en se levant. Et quel niveau de langue chez ceux qui ont quelques années de pratique ! Et déjà une très bonne connaissance des grands noms de la littérature française, puisque l'étude des oeuvres sert de support à l'apprentissage de la langue. 

    Nous avons donc discuté un peu, plaisanté, chanté et je leur ai laissé une collection de magazines féminins que j'avais rapportés de France.

    Vraiment nous avons passé un très bon moment parmi eux et nous espérons qu'il y en aura d'autres.

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  • Les déménageurs sont arrivés un vendredi et ils ont chargé le jeudi suivant. Deux énormes poids lourds, une dépanneuse pour hisser la voiture dans l'un d'eux, quatre jours de trajet et à l'arrivée, des centaines de cartons vides entassés devant la maison. Rendez-vous dans la section albums.

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  • Si certaines sont très récentes et bien entretenues, d'autres sont en revanche pleines de bosses et de creux qu'il vaut mieux éviter. Certaines rues sont de véritables chemins de pierres ; d'autres sont d'anciennes rues pavées dont quelques portions sont totalement détruites. Le plus dangereux, ce sont les plaques d'égouts manquantes : de véritables trous en plein milieu des chaussées. Ce n'est heureusement pas très fréquent, et ces trous sont souvent signalés par une branche d'arbre qui dépasse. Encore faut-il le savoir !



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  • ...il y a de grosses berlines allemandes (relativement nombreuses par rapport à ce qu'on s'imagine),

    de (très très) vieilles guimbardes, parfois surmontées de quelques sacs de choux ou d'oignons,

    de nombreux minibus qui sillonnent les villes,

    d'anciennes (antiques ?) rames de tramway portant encore les publicités de leur pays d'origine,

    quelques (rares) vélos,

    des charrettes en bois tirées par des chevaux, portant des cargaisons hallucinantes (baluchons de bouteilles en plastique, foin, légumes),

    quelques piétons qui courent (vite de préférence) dès qu'ils ont posé un pied sur la chaussée,

    des chiens, ceux des villes sont assez doués pour traverser,

    et à la campagne vous pourrez même doubler une charrette bricolée et reconvertie en voiture artisanale (même mon chauffeur a ralenti pour contempler l'engin; nous avons beaucoup ri !) 

     vaches, chiens et poules se partagent chaussée et bas-côtés avec les piétons.

    Et nous, très concentrés sur ce qui se passe autour de nous.

    Car tout ce petit monde évolue, avec des comportements parfois stupéfiants, sur des routes dont l'état varie considérablement d'un endroit à l'autre. Les uns, très nombreux dès que leur voiture le leur permet, sont de véritables fous de vitesse et mieux vaut être extrêmement prudent en tant que piéton. Certains peinent à avancer et là mieux vaut s'armer de patience si l'on ne veut pas venir grossir le nombre des inconscients qui doublent coûte que coûte. 

    En ville, l'automobiliste roumain conduit le téléphone dans une main, l'autre sur son avertisseur sonore qu'il utilise :

    si vous n'avez pas démarré dans la demi-seconde qui précède le passage du feu au vert

    si un chien s'aventure sur la chaussée

    si vous respectez un stop, un feu rouge, un signal de priorité ; j'ai même vu des voitures d'auto-école, dont l'une en cours d'examen, me refuser une priorité.

    si vous laissez passer les piétons

    si vous ne tournez pas à une intersection où la flèche clignotante a été supprimée depuis une semaine

    si vous ralentissez pour tourner

    si son auto-radio est en panne ?




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