• Une anecdote qui en dit long sur nos relations avec ceux qui nous accueillent.
    Aujourd'hui, je vois des bars, pas vilains certes, mais la date de pêche me semblait trop éloignée pour garantir la finesse et la fermeté de la chair. je demande donc au poissonnier s'il en a d'autre, de pêche plus récente. l'homme, très aimable, me répond que non. Il me propose d'autres produits. Sur ce, nous discutons un peu, je me renseigne sur les possibilités de commander certains produits. Son patron vient compléter l'information en anglais et me laisse sa carte avant de retourner à ses occupations.
    Le poissonnier s'apprête à me servir des truites , j'évoque en un mot mon regret d'avoir renoncé au bar., en lui expliquant mon choix, malgré de très bonnes conditions de conservation. Là, il pose son sachet et revient avec de superbes bars bien frais !
    Je crois bien que c'est son geste que j'ai le plus apprécié, plus que le poisson lui-même.
    Ce témoignage de sympathie illustre parfaitement ces petits gestes dont vous gratifient ici les personnes qui ont confiance en vous et qui vous apprécient. De quoi s'interroger, en tant qu'étranger, sur ce que l'on a à offrir soi-même et surtout sur la façon de procéder pour honorer l'autre et lui faire plaisir, véritablement.


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  • Hallo,
    wir freuen uns sehr, dass sie unser blog besuchen. Leider können wir noch keine volle Übersetzung vorschlagen, sondern vielleicht in ein paar Wochen, wenn ich es schaffe, ein Google translater zu installieren. Im Moment kann ich vielleicht ihnen dabei helfen, gewisse Informationen über Rumänien zu finden. Wenn sie etwas wissen möchten, was das Leben hier betrifft, lassen Sie uns bitte ein E-mail, wir werden es freundlich beantworten.


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    Il y a quelques jours, j’ai échangé quelques mots avec une maraîchère dont le très bel étal avait retenu mon attention. Comme elle était d’accord pour que je revienne le photographier, me voici ce matin au marché, appareil autour du cou.

    En me voyant arriver, elle s’est empressée d’embellir son stand, à l’identique de la fois précédente. Pendant qu’elle s’affairait, j’ai commencé à faire quelques plans d’ensemble ; murmures, rires et sourires sous la halle... Je ne savais qu’en penser mais aucune hostilité perceptible dans cet endroit où j’ai déjà mes habitudes.

    J’ai ensuite fait un petit tour dans les allées. 


    Une marchande fut toute surprise quand je lui ai demandé ce qu’était ce bloc blanchâtre (comme du céleri coupé de la veille, très très dur), emballé dans un sachet : du savon bien sûr ! Elle m’a demandé d’où j’étais (ah ces français, ils ne savent donc pas reconnaître du savon) et a souhaité que je la prenne en photo.

    Je pensais que ce tour au marché serait rapide, mais c’était sans compter avec les nombreuses sollicitations que cette rencontre allait provoquer !  Les uns de m’interpeller pour la pose, les autres de m’emmenerr voir un ami qui souhaitait être photographié ; la petite dame que j’avais photographiée m’a rejointe au milieu du marché pour que je photographie une jolie jeune fille, Ana, qui parlait anglais et qui avait envie de poser.

    Elle-même m’a ensuite conduite à un autre stand, puis m’a présenté sa mère.

    Ensuite, d’autres sont venus lui demander de jouer l’interprète.

    Pas besoin de demander pour prendre des photos ! L’information circulait de stand en stand et un monsieur à qui je n’avais pas encore parlé m’a demandé sur quel site seraient les photos (puisque, bien sûr je leur ai demandé leur accord pour les publier). I

    Tous se sont montrés amusés, très gentils et chaleureux ; nous avons beaucoup ri ensemble ; ils m’ont expliqué plein de choses sur leurs produits et je leur ai promis une distribution de photos sur papier la semaine prochaine, pour les remercier.

    Ma copine au joli stand, qui n’a pas souhaité être elle-même photographiée, m’a offert une poire, un coing et une pomme, cela m’a touchée. Les clients du marché se sont eux aussi montrés très sympathiques ; une dame m’a longuement expliqué comment elle prépare ces légumes qui sont une variété de poivron rond et aplati. J’ai à peu près tout compris, au grand dam d’aucuns... 

     

    Cette matinée a été formidable !

     

     

     

     

     

     


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  • Petit moment d'émotion cet après-midi quand je suis allée à l'embarcadère ; nous avons en effet prévu une sortie demain, de l'autre côté du Danube. Et en l'absence de pont, c'est sur une barge que nous allons faire la traversée. 

    Sous ce beau soleil, les rives aux couleurs de l'automne et les monts à l'horizon auraient tenté plus d'un peintre. Oui, le Danube est bien bleu ! Un magnifique paysage dont je vous promets quelques photos à l'issue de notre virée.

    images


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  • Partie de rire à table : quand on lit sur l'étiquette d'une charcuterie locale que le plastique d'emballage n'est pas comestible !

    Plus sérieusement, ce genre de détail est tout à fait révélateur du mode de communication roumain, où l'on multiplie les explications, dans une langue souvent redondante.


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