Laurent a fait un crochet par Paris avant de rentrer et pour changer : grève (enfin droit de retrait cette fois-ci !). je me rappelle que, la dernière fois qu'une prof a été poignardée dans sa classe, j'ai réagi en disant que ces crétins de profs ne bougent pas alors que la SNCF aurait bloqué le pays pendant deux jours. Bah oui, trop prévisible ! Mais à chaque fois que nous passons en France, on a une grève RER ou RATP ou SNC (aujourd'hui je crois que c'est le RER, justement). Laurent n'a donc pas eu le temps de faire toutes les emplettes prévues, mais, le principal ayant été livré chez Marie-Hélène, il est quand-même rentré avec une valise bien pleine.

Nous nous sommes retrouvés à Bucarest, où Lorraine a pu voir le Père Noël avant l'heure (il est trop beauuuu le nouveau macbook air, et il est même devenu performant !). Une soirée en amoureux, un déjeuner avec notre fille et un dimanche matin chez Ikéa. Alors là, Ikéa le week-end, c'est de la folie. Nous y sommes allés à l'ouverture, alors ça allait. Mais le samedi après-midi, des files d'attente comme je n'en avais jamais vues ! D'ailleurs il a même été question d'ouvrir  ce magasin H24. Et j'ai même eu droit à la version Ikéa samedi avec coupure de courant ; original de déambuler entre quelques rayons éclairés, on se serait cru en pleine nuit des musées.

Le retour s'est fait dans le vent et la fraîcheur : l'automne se pointe, après des mois de chaleur ; ça fait drôle d'enfiler des manches longues alors que samedi était encore estival.

Et la bonne surprise au retour, c'est que les garçons s'en sont très bien sortis, en toute complicité pour profiter de notre absence. Et dans tout ça, la table était déblayée (quoi ? il restait des verres sur la table du salon ?), les devoirs faits et la cuisine même pas dévastée :)