• C'est devenue une expression assez courante entre expatriés, quand on s'amuse de certaines façons de procéder, qui nous semblent un peu curieuses. Attention, que l'on ne s'y trompe pas : ni moquerie ni condescendance, mais le constat d'une différence dans la manière d'aborder les choses, qui aboutit parfois à un surprenant résultat.

    Un exemple : en septembre, nous avons eu un épisode venteux au cours duquel un vieil arbre s'est abattu sur des cables, provoquant une coupure de la TV. Comme c'était le soir, les ouvriers venus dégager les branches ont préféré sectionner toutes les lignes, dont les cables électriques en parfait état, en attendant la réparation du lendemain, quitte à priver tout un quartier de courant (nous avons eu de la chance d'être du bon côté de la route, surtout que c'était le soir du match France-Roumanie, que nous avons suivi sur internet). de même tout un quartier de la ville a été privé plusieurs semaines d'eau chaude, pour cause de travaux.

    Autre exemple : les transports en commun qui s'arrêtent en plein milieu d'une rue, déposant les passagers en pleine chaussée.

    Ou encore : le manque de précautions qui sont prises lorsque des ouvriers travaillent en situation périlleuse ; j' ai même vu des employés réparer l'électricité d'une station service en étant grimpés dans une pelleteuse.

    Et que dites-vous de ça, en plein coeur de Bucarest ?

                           IMG_0240    à la roumaine !

     


    2 commentaires
  • La monnaie locale est encore le Leu (" lei " au pluriel), le passage à l'euro étant prévu pour les années à venir. Leu signifie "lion", en souvenir d'une monnaie médiévale frappée d'un lion. Le nouveau leu est aussi appelé RON (RO pour Romanian N pour New). Il y a cinq ans, les roumains ont vu changer leur monnaie et ont dû supprimer quelques zéros pour passer au nouveau Leu. Certains commerçants ont gardé l'habitude de vous parler en anciens lei (c'est comme les anciens francs en somme). Au début ça ne facilite pas l'apprentissage ! Pour connaître l'équivalent approximatif en euros, on divise la somme par 4. Les centimes de leu sont les bani.< <script src="http://www.canalblog.com/sharedDocs/js/tiny_mce/themes/advanced/langs/fr.js?1288393200" type="text/javascript"></script> ;/span>

    Ici il vaut mieux avoir de quoi payer en liquide, car la carte est souvent refusée, même au restaurant ou en station-service. Le leu a son billet. On manipule donc beaucoup de billets, même pour prendre un café dans un distributeur. Les billets sont plutôt jolis, d'un papier assez épais et de texture très lisse.

    Quelques exemples de prix à Galati :

    - un pain coûte entre 80 bani (0,80 leu) et 1,60 Leu. 

    - un trajet en maxi-taxi (minibus aux arrêts fréquents) : 1 leu

    - une tablette de chocolat à la vache mauve : 3,40 lei

    - un litre d'essence est presqu'au même prix que chez nous

    - un litre de lait : entre 2,5 et 4 lei selon la marque.

    - un kilo de sucre : 3,50 lei

    - un kilo de pommes : 2,50 à 3,50

    - poulet entier de bonne qualité : 10 lei le kilogramme

    - filet de canard : 67 lei /kg

    -une bouteille de 2,5 l de soda de marque : 4,50 à 5,50 lei

    - une bouteille de 2 litres d'eau plate locale : 2,20 lei (beaucoup plus pour les eaux importées). 

    - un pot de 900 gr de crème fraîche : 12 lei.

     

     

     


    2 commentaires
  • C'est normal, elle passe son temps en compagnie des gardiens postés à l'entrée de notre maison.

    Mais voilà : pour l'instant, Flipounette dresse les oreilles, relève la tête quand elle entend du bruit et entreprend éventuellement d'aller voir ce qui se passe. Quant à donner de la voix, elle est sans doute encore un peu trop jeune pour cela. Nous n'avions jusqu'à présent entendu que deux ou trois brefs jappements, jusqu'à ce week-end.

    Nous nous étions installés dans un café-restaurant familial de Tucea, dans lequel Flippie était la bienvenue. Chouette, notre chienne a appris les bonnes manières : coucher, pas bouger, ne pas quémander quand nous sommes attablés. C'est parfait. Elle se pelotonne dans un coin. Et en plein milieu du repas, elle se lève et lance un magistral "wouaf" en direction d'un groupe qui vient d'entrer dans la salle à manger ! 

    Tout le monde en a été bien amusé et nous lui avons expliqué que si elle monte la garde contre la clientèle, nous allons avoir du mal à l'emmener avec nous.

     


    votre commentaire
  • r_tulcea Ce week-end, nous sommes allés faire une virée de l'autre côté du Danube, jusqu'à la ville de Tulcea, à l'entrée du delta du Danube.

    Avant tout, préparatifs : la bâche dans le coffre de la voiture, pour accueillir le chien et tous les dégâts que risque d'occasionner un pareil déplacement, sa gamelle, une bonne quantité d'eau et un énorme rouleau d'essuie-tout (j'insiste sur le "tout"!), la trousse de secours (on ne part pas dans la jungle, mais quand-même), les huiles essentielles pour les passagers sensibles aux cahots de la route (et j'entends les énergumènes concernés se moquer de moi en lisant ce billet), le GPS et les appareils photo, sans oublier les deux guides touristiques achetés en France. Pour une centaine de kilomètres, je trouve que c'est déjà bien.

    Et nous voilà partis, direction l'embarcadère, pour une traversée du Danube. Rien de bien original ici, toutefois l'ambiance est assez agréable, avec les chiens qui accueillent de leurs joyeux aboiements leurs congénères qui débarquent. Quelques piétons, des poids lourds, des voitures, des enfants et des chiens partagent la traversée. Celle-ci s'effectue en quelques minutes, à chaque demi-heure entre 6 et 22 heures. Il fait un temps superbe, l'air est doux, le Danube miroite sous quelques nuées d'oiseaux (migrateurs ?).

    _1014010   Petit reportage dans l'album "Traversée du Danube".

    Sur l'autre berge, les sabots dans l'eau, un cheval tire une charrette, sur fond de végétation automnale ; quelques pêcheurs, une vieille baraque...

    En route ! 

    De ce côté, le paysage est vraiment très beau : des roseaux, des étendues marécageuses, des collines ; nous reviendrons le photographier prochainement.

    Nous traversons des villages-rues qui seront particulièrement animés en fin d'après-midi : l'ambiance y est joyeuse, surtout quand nous croisons une procession de mariage, accordéoniste en tête du cortège, photographe juché sur une charrette. 

    Sur les routes de campagnes, les piétons occupent la chaussée, des paysans vendent leur production sur une table placée devant l'entrée de leur maison, on trouve des sacs de nourriture à même le sol.

    _1014024

    L'arrivée à Tulcea est conforme à ce que nous en attendions : des blocs, des tuyaux en béton qui alimentent un site industriel, puis, dans le centre, une jolie promenade le long du Danube. Après un copieux déjeuner, nous allons visiter les quatre petites salles du musée d'art populaire. Nous réglons 10 lei pour avoir le droit de prendre des photos dans le musée et, en échange, la sympathique jeune femme qui nous accueille nous donne le choix entre une facture ou des cartes postales ! Le musée présente quelques instruments anciens ainsi que des objets et costumes provenant des différentes ethnies venues s'implanter dans la région ; c'est tout petit mais très joli ; à noter : des cartes très claires sur l' implantation de ces différents groupes.

    Quelques images dans l'album "Tulcea".

    La journée s'est terminée en beauté, grâce à ce merveilleux coucher de soleil sur le Danube, lors de la traversée du retour. 

     _1014049     _1014054       _1014063

     

     


    2 commentaires