Voici quelques surprises que peut réserver une ville roumaine :
- une dame qui promène sa vache dans la rue
- un monsieur qui emmène son cheval au parc
- un coq qui chante dans le voisinage
- un cheval sur le trottoir...mais où donc est son maître ? Ah ! Là ! la chapka qui flotte dans la benne à ordures...c'est lui qui fait de la récup ! Et au vu des dimensions du sac posé dans la charrette, il rend sacrément service à Dame Planète !

Là j'en entends certains, ou plutôt d'aucun : non, ce n'était pas après l'apéro !

Sur un parking de supermarché, ce matin, j'en ai vu un, qui pompait, pompait, pompait ...
Vous avez déjà regonflé les pneus de votre voiture à la main ? Et disposez-vous seulement d'une pompe dans votre véhicule ? En ce qui concerne, ce genre d'équipement est réservé au bateau pneumatique et c'est le pied qui se charge du boulot, pas les bras ! Alors devant l'épaisseur d'un pneu de voiture, imaginant l'effort que cela doit représenter, je me suis dit que seul un Shadok pouvait être capable d'une pareille opération.

...de passer pour la touriste à arnaquer ! Là, je plaisante quand-même : j'aurais pu mettre ce billet dans la catégorie "mode de vie", en raison du caractère répétitif de l'anecdote.
Venons-en aux faits.
Ici, l'horodateur est revêtu du gilet jaune Karl Lagerfeld, a le nez plutôt aubergine et le (large) sourire édenté. Il vous donne un ticket bleu mentionnant le prix du parking, à savoir 1,30 leu.  Or, en ce qui me concerne, le ticket a plus souvent tendance à valoir 2 Lei. Alors je rectifie gentiment auprès de mon horodateur qui se résout à encaisser le juste prix et à me donner le ticket. Oui, car si on ne le demande pas, il n'est pas forcément détaché de sa souche, si bien que le montant du parking passe dans la poche personnelle de l'horodateur.
Allez, disons que cela fait partie du folklore local ! Et ils sont tellement gentils, les horodateurs, ici !

J'y ai pensé ce soir en promenant le chien, car je les ai vues en levant la tête pour admirer les illuminations de Noël : le gouttières ! Ici, quand il pleut, il ne fait pas semblent. Si bien qu'un jour, où j'étais à pied avec la fille sous des trombes d'eau, un maxi-taxi a ralenti à notre niveau pour nous proposer de monter (ils font ça aussi, en France, les chauffeurs de bus ?). Enfin, là n'est pas le sujet. Toutefois il faut savoir que, par temps de pluie (ce qui n'est pas le cas en ce moment), ce n'est pas l'eau du ciel qui vous gêne le plus, mais bel et bien celle qui tombe des gouttières. Car ces dernières sont souvent construites sur le modèle des gargouilles...Oui ; soit la gouttière part à l'horizontale depuis le toit, soit un tuyau descend jusqu'au premier étage, où il est subitement coudé à l'horizontale aussi. Alors bien sûr, il vaut mieux marcher à bonne distance des maisons si l'on ne veut pas se faire surprendre.

Un truc de fou ! Vous faites une série de mouvements de combat en musique, et les bras et les jambes et les deux (ou les quatre en même temps) ; des enchaînements de plus en plus rapides, ouf! ouf! et mieux vaut se dire qu'on se fond dans le groupe, même si le prof a l'oeil ; car si vous regardez UN individu en plein effort, vous essayez juste d'oublier que vous lui ressemblez quand vous vous agitez comme lui ! C'est curieux,  sur le prof, ça n'fait pas le même effet...
Quand on a de la guimauve dans les bras, ça peut sembler long. On termine par une série d'abdos (là je frime carrément) et par quelques élongations et mouvements respiratoires avec zen attitude (vous savez, celle des chinois dans les parcs).
C'était une grande première en ce qui me concerne (qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ses enfants). J'ai beaucoup apprécié l'ambiance de ce groupe composé d'hommes et de femmes d'âges divers, tous venus pour passer un bon moment de détente avec un prof dynamique et très sympa. Celui qui en a assez se repose un peu, les gens ne se toisent pas, ne s'épient pas, ne friment pas (enfin... sauf moi devant ma fille pour la série d'abdos). Rien que ça, ça donne envie d'y retourner !
Fainéants s'abstenir !