Le samedi des défunts fait partie pour les orthodoxes des étapes d'entrée dans le Grand Carême. Selon les régions, les femmes préparent des pâtisseries, du riz aux pruneaux, des beignets ; certains gestes de charité sont associés à cette journée.
Bien sûr, on célèbre le repos de l'âme mais la cérémonie religieuse est axée sur la vie éternelle. Il est demandé au Seigneur de permettre aux proches défunts de se tenir à sa droite lors du Jugement Dernier.
L'intimité entre Dieu et les hommes, socle de la foi en une vie éternelle, est ainsi rappelée : « Ta parole ordonnant ma création est mon principe et mon hypostase. C'est toi qui as voulu m’amener à la vie à partir de la nature visible et de la nature invisible. Pour cette raison, tu as façonné mon corps à partir de la terre et tu m’as insufflé une âme par ton souffle divin et vivifiant. C'est pourquoi, Sauveur, accueille tes serviteurs dans le pays des vivants et accorde-leur le repos dans la demeure des justes. »

Le 1er décembre, les Roumains célèbrent l'unification de leur pays, signée en 1918, les Roumains ayant combattu aux côtés des Alliés.D'anciennes principauté médiévales se sont donc prononcées pour leur rattachement à la Roumanie.

J'ai trouvé sur Wikipédia cette carte qui permet de visualiser les frontières de la Roumanie avant cette unification. On observe en noir les régions de langue roumaine , parmi lesquels la Transylvanie (alors territoire austro-hongrois), la Bucovine et la Bessarabie (sud est, Moldavie orientale) ; c'est la Bessarabie qui avait demandé à Berthelot de venir soutenir l'armée roumaine contre la poussée bolchévique.

La Grande Roumanie voit le jour à la place du Royaume de Roumanie de 1881. La proclamation de l'Union de la Transylvanie , signée à Alba Iulia le 1er décembre 1918 est donc la date retenue pour la fête nationale.

Lorsque nous avons visité le fameux palais de Bucarest, nous avons appris qu'un certain nombre de pièces de mobilier n'avaient pas eu le temps d'être achevées ni installées. C'est notamment le cas dans le bureau de Ceaucescu, ainsi que dans la salle du conseil, qui aurait dû accueillir une immense table de marquetterie.

Randu m'a récemment transmis  un lien nous informant sur le cabinet de travail du dictateur.

Les pièces composant le bureau de Ceaucescu forment un ensemble en bois sculpté, qui va prochainement être vendu aux enchères. Trois tonnes d'arabesques et de sculptures, dans des essences variées et précieuses ( sycomore, merisier, acajou, noyer, bois de rose, etc.), complétées de vitrines en cristal (regardez les sections courbes à l'avant du bureau).
Chaque ouvrier ayant oeuvré sur ces meubles travaillait sous la surveillance draconienne d'un agent de la securitate, chargé de le suivre en permanence.
La fabrique d'Arad détient toujours ces pièces, soigneusement emballées, dont la mise aux enchères s'élève à 100000 euros (on a pu entendre parler d'un chiffre de 300000 euros lors de précédentes tentatives d'achats, de la part de Rom ou de vedettes comme Elton John). C'est elle qui fournissait la maison royale, puis le Comité Central du Parti Communiste Roumain ; tout y était alors construit en double exemplaire, afin de permettre réparation ou changement de pièce immédiats.


 

Voilà qui n'a rien à voir avec la Roumanie en particulier, mais c'est le monde entier qui pleure ce matin Steve Jobs. Il n'est plus ni à présenter ni à encenser ; chacun est capable de mesurer la perte que représente son départ et tous ses admirateurs de s'inquiéter au fond pour l'avenir de la marque. Il paraît qu'il a su préparer la suite, rendez-vous dans quelques décennies pour apprécier !

Et 1er décembre en Roumanie !

Le 14 juillet, c'est Paris dans une atmosphère tellement différente !

Ceux qui auront envie de fêter le 14 juillet pourront le faire ce soir à l'Ambassade, qui organise un bal.