• Pendant plusieurs mois, on a eu droit à des travaux de grande ampleur dans les rues de Galati. Des axes majeurs (et mineurs) ont été coupés des semaines et des mois durant. Prenant notre mal (et la circulation) en patience, nous nous sommes dit que c'était pour la bonne cause. Il faut savoir qu'ici, quand une rue est coupée, vous l'apprenez une fois que vous vous trouvez nez à nez avec le chantier ; les panneaux de déviation, ça ne se fait pas (alors qu'ils sont installés dans de tout petits villages bulgares). De ce fait, vous ne savez jamais quel axe ouvre, ferme, rouvre pour le week-end ou referme deux jours après son ouverture. Bref, tout ça pour dire que les grandes rues qui étaient en travaux sont à présent accessibles, mais on a connu tous ces dérangements pour rien ! Les nouvelles chaussées sont à peine moins cabossées que les précédentes, ça cahote, ça fait du bruit, on a des trous partout ! Après avoir vu ce qui se fait en Bulgarie en matière de voirie... Là -bas, les routes et les rues sont certes tout aussi défoncées qu'ici, voire plus, mais quand elles sont refaites, au moins, elles sont belles et confortables.


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  • Pour réagir à ce qu'écrit Randu au sujet du taxi, un lien vers un billet où je raconte ma première expérience en taxi roumain. Je dois dire qu'à Bucarest, j'ai eu plus de bons chauffeurs que de cinglés. Je rappelle ici une anecdote qu'il me semble avoir déjà rapportée, mais c'est pour Randu, vous m'excuserez bien : dans un taxi qui se faufile partout à toute vitesse, j'ai diplomatiquement dit au chauffeur que j'avais le temps ; il m'a répondu "Moi non !".


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  • Rouler ici, cela tient toujours du spectacle...et de l'acrobatie. Pour cette dernière, nous sommes à présent coutumiers des nombreux trous et dévers, Laurent a réussi a éviter les portières qui s'ouvrent côté route, les véhicules qui s'écartent de leur file, la voiture qui recule sans regarder, le gamin qui est assis sur le bas-côté dans un virage, les piétons qui déboulent sans regarder...
    Côté spectacle, seulement quelques images car nous ne roulons pas toujours avec l'appareil sur les genoux, et ce n'est pas facile de réagir assez vite.

    La route du retour Il s'agit en fait d'un déménagement !

    La caisse du bac : le guichet est en fait une table à laquelle est installée l'employée, à l'intérieur de la maisonnette ; il faut ouvrir la porte (à noter que la partie vitrée est ornée d'un rideau) ;il suffit de le savoir !
    La route du retour

    Une autre version du monospace :
    La route du retour

    troupeau de vaches : de la route...
    La route du retour

    ... à la traversée d'une voie ferrée.
    La route du retour

    Et ce petit reportage ne serait pas complet sans un petit mot spécial sur Le Fruit local, à savoir la pastèque. Depuis les premiers jours de l'été, de véritables pyramides de pastèques se dressent au marché. Sur la route, nous sommes passés à côté de ce qui ressemble au QG de la pastèque : ça commence par un embouteillage, un policier sur le bas-côté, des voitures qui s'arrêtent pour faire leur cargaison ; quelques pyramides de pastèques abritées par des tentes, d'autres stands plus modestes et ces camions sans doute prêts à alimenter les villes. Comme bien des légumes, la pastèque va être conservée dans une saumure et sera servie cet hiver en accompagnement de la mamaliga (le jus mélangé à la viande et à la mamaliga fait un peu l'effet d'un condiment, mais la chair saumurée et confite de la pastèque...)

    La route du retour



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  • Pour terminer notre séjour sur le littoral bulgare, nous avons choisi l'option "pieds dans l'eau" sur une partie encore assez préservée (ce qui ne saurait tarder, hélas). Nous avons apprécié l'aspect un peu sauvage de part et d'autre de la plage.

    Obzor : une belle étape balnéaire

    Heureusement qu'au départ d'Elénite nous n'étions pas sur ce parking, où les voitures s'entassent sans se préoccuper de quoi que ce soit : mieux vaut arriver le dernier !

    Obzor : une belle étape balnéaire  D'ailleurs, cela correspond assez à un comportement très individualiste observé chez les Bulgares. Nous n'avons pas trouvé les gens aussi désagréables que l'on pouvait s'y attendre d'après ce qu'on nous avait dit et ce que nous avions lu sur divers commentaires internet. Nous avons été bien accueillis, en particulier dans une petite auberge conseillée par le guide du Routard (à Obzor). Notre hôtel, où le personnel, efficace et formé, était très agréable, était d'une propreté absolument exemplaire ; et les femmes de ménage avaient encore le temps de nous amuser :

    Obzor : une belle étape balnéairefilles... Obzor : une belle étape balnéairegarçons !

    La population en revanche... se distingue par une certaine froideur ; les gens sont peu souriants, moins sympathiques que les roumains. Il faut se faire sa place sans aucun respect pour les autres, dans les files d'attente, dans les jeux, aux comptoirs et sur les parkings. D'ailleurs, le sport local ici consiste à collectionner et remplir de grandes bouteilles d'eau que l'on place sur sa place lorsqu'on la quitte : les rues sont ainsi ornées d'affreux bidons, stockés devant les portes, sur les murets, accrochés aux poteaux, avant d'être disposés le long des trottoirs et même sur les parkings publics payants  !

     

    Obzor : une belle étape balnéaire

    Nous avons limité nos sorties à Obzor au strict nécessaire, à savoir l'approvisionnement en chocolat, en bonbons Haribo, en couteaux et pistolets à billes ! Ici, c'est le royaume de la contrefaçon, il y en a partout (on ne peut rien acheter d'autre d'ailleurs ; alors, nous n'avons rien acheté) ; le plus choquant, ce sont de véritables stands d'armes avec tazers en tous genres, étoiles de Ninja, poings américains, matraques etc.

    Retour à la plage donc...

    Obzor : une belle étape balnéaire                     Obzor : une belle étape balnéaire

    Nous n'avons jamais autant joué dans les vagues. La pente douce, le sable fin, la beauté de l'eau et des vagues qui donnent envie de surfer. la mer n'a pas de marée, mais bouge quand-même ; elle est peu salée, assez chaude, un vrai bonheur !

     

    Obzor : une belle étape balnéaire Une fois par semaine, les fêtards peuvent danser sur la plage

    Mais chez nous, on préfère le sport, le vrai :

    Obzor : une belle étape balnéaire   Concours de pompes Obzor : une belle étape balnéaire

    Obzor : une belle étape balnéaire

    bulles de filles ! Obzor : une belle étape balnéaire

     

    Petite promenade en amoureux le long d'une plage sauvage.

    Obzor : une belle étape balnéaire

     

    Obzor : une belle étape balnéaire

     

    Obzor : une belle étape balnéaire

     

     


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  • Proche de Nessebar, Elénite est une station balnéaire tout à fait agréable, pour qui a choisi l'option farniente. La seule route côtière est bien trop encombrée pour envisager de petites sorties et les complexes touristiques sont vraiment à l'écart de tout, formant de véritables villes nouvelles.
    Nous avions réservé dans un hôtel dit "de luxe" qui nous a beaucoup amusés. Goûter au luxe conçu pour les nouveaux riches des pays de l'est, c'est faire un plongeon dans le mauvais goût et le kitch absolus, néanmoins très appréciés des touristes anglais : château de pierre hésitant entre le baroque, le médiéval et le style Savane ; à la nuit tombée, jets d'eaux  jaillis de statuettes de poissons dressées autour de la piscine, avec jeux de lumières assortis à ceux qui illuminent la façade ; mélange de marbres (magnifiques au demeurant), de verres, de statues modernes et de stuc pour les divinités antiques, poutres en polystyrène au plafond ! Nous avons apprécié le confort de chambres spacieuses, de superbes terrasses ; un solarium très confortable, avec coussins, lits et tentes de plages, voilages à volonté.

    De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

     

     

     

     

     

     

     

    De retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

     Une partie de la salle de bain     De retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

     

     

     

     De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

    Parfait pour trois nuits, exactement ce qu'il nous fallait pour nous reposer de la trépidante Istanbul. Nous avons aussi choisi cet endroit pour son Aquapark :

    De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

    De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite
    Dans ce décor, nous nous sommes amusés à jouer le jeu de la "pose photo" à la mode bulgare.

    De retour en Bulgarie : Nessebar, EléniteDe retour en Bulgarie : Nessebar, Elénite

     

     

     

     

    Car ici, on apprend aux filles, dès leur plus jeune âge, à "poser" sur les photos ; nous avons vu des mères mimer la pose à prendre ; une maman reprendre sa fille, la faisant passer d'une allure ravissante et naturelle à une pose ridicule... et si vous pouviez voir ce que ça donne à l'adolescence !

    Il faut dire qu'en matière d'éducation, on a pu observer des comportements très surprenants : une fillette roumaine élevée par sa mère comme une poupée, qui ne mangeait toujours pas seule à 5-6 ans (ça me rappelle une dame qui m'expliquait que son fils de 6 ans n'a pas de couteau à table !). De nombreux petits Bulgares semblent faire ce qu'ils veulent et le savoir-vivre n'est guère beaucoup mieux partagé par leurs parents.

     


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