J'y serai ! Heureusement que ce n'est pas le 20, car mon homme m'aura rejointe à Paris.

27° C, enfin on respire ! Dommage que nous ayons dû essuyer une pluie orageuse en fin de journée, juste à l'heure du restaurant... à ce propos, nous avons testé la cuisine d'un Français qui a ouvert ici un établissement assez moderne. Une carte qui affiche autre chose que du poulet et du porc à la mamaliga, ça fait un bien ! Après nous être partagé une assiette d'escargots, Lorraine a opté pour un tartare de saumon et moi pour une lotte à l'américaine (je rêvais de lotte depuis un lustre) ; et pour terminer, une crème brûlée (à deux, parce que nous étions repues). On en avait presque oublié que l'on peut choisir tout ce qui est proposé sur la carte et  que les plats peuvent arriver chauds sur la table. Et qu'une crème brûlée n'est pas un flan industriel gélifié

Alors un petit coucou en ces temps maussades (en tout cas ici). J'attends d'avoir récupéré les photos de tout le monde pour vous proposer un petit reportage sur notre séjour dans le delta du Danube. En ce moment, je prépare plusieurs déplacements à Bucarest et à Paris. Cela nécessite un peu d'organisation et quelques préparatifs. La vie ici suit son cours, tout le monde espère l'arrivée définitive des beaux jours pour la fin de la semaine. Ici, on ne risque pas la sécheresse pour l'instant.

Des haricots !!!! Merveille au marché : j'ai eu des haricots ; bien sûr, pas des haricots verts extra-fins, mais des coco plats blancs et des mange-tout (18 lei). En ce moment, on trouve surtout des épinards et des herbes comme l'ail des ours et la stévia (interdite dans l'union européenne ! planteconnue pour son pouvoir sucrant très élevé et utilisée dans l'industrie agroalimentaire, mais très cancérigène d'après certaines études). Les salades sont arrivées et j'ai trouvé un vendeur de batavia : un vrai luxe qui change des laitues molles, flétries ou abondamment aspergées d'eau.

Les fraises viennent de Turquie, à moins de 8 lei le kilo (2 euros). Elles sont souvent très abîmées et les marchands ne sont pas tous très commerçants : une dame me servait et je lui ai demandé de ne pas mettre dans mon sachet les fraises pourries qu'elle avait dans la main, alors elle a tout posé et a refusé de me servir. Cela m'était déjà arrivé avec un autre vendeur, qui me refilait des tomates abîmées. Heureusement, deux stands plus loin, une charmante dame, me voyant hésiter devant ses cagettes de fraises très avancées, m'a tendu un sachet et m'a proposé de me servir moi-même ! Elle a gagné une bonne cliente.

D'ailleurs ce genre de comportement désgréable n'est pas rare.

Il ya deux semaines, j'achète des pommes de terre au marché ; le vendeur me laisse me servir ; au moment de la pesée, il confond mon sachet avec celui d'une autre cliente. L'autre part avec mon sac et lui me tend celui de cette cliente. Je refuse le sac et demande à en avoir un nouveau. Il a refusé !

Ce week-end, nous sommes allés acheter des chambres à air. Laurent en demande une d'une certaine taille, puis deux autres d'une autre dimension. La vendeuse s'est d'emblée montrée très désagréable, puis, quand il lui a fallu chercher, c'était une telle pagaille dans ses boîtes, qu'elle nous a donné un  mauvais modèle. Nous lui avons fait remarquer son erreur et du coup, elle nous a repris toute la marchandise et nous a fait signe de partir. Une allée plus loin, un autre vendeur, très serviable et aimable, s'est mis en quatre pour nous trouver nos articles.

On a du mal à comprendre des commerçants aussi déplaisants ; on vraiment l'impression que le moindre effort les fatigue ! Dommage. En tout cas, je n'ai jamais vu pareilles attitudes ailleurs...

Aujourd'hui, sur mon site de ventes privées favori, j'ai découvert un e offre spéciale d'un fromager parisien : un magnifique plateau de fromage, somptueux, il sentait bon à travers l'écran !
Vous croyez qu'elles diront quelque chose, les hôtesses de l'air, si je me laisse tenter ?