Hallo,
wir freuen uns sehr, dass sie unser blog besuchen. Leider können wir noch keine volle Übersetzung vorschlagen, sondern vielleicht in ein paar Wochen, wenn ich es schaffe, ein Google translater zu installieren. Im Moment kann ich vielleicht ihnen dabei helfen, gewisse Informationen über Rumänien zu finden. Wenn sie etwas wissen möchten, was das Leben hier betrifft, lassen Sie uns bitte ein E-mail, wir werden es freundlich beantworten.

Pas rose en ce moment :

• cette semaine, un charnier datant de la seconde guerre a été découvert dans une forêt du nord-est de la Roumanie. Ce massacre de juifs dans les forêts traversées par les troupes nazies a été très bien relaté par Jonathan Littell, dans son remarquable livre Les Bienveillantes.
• on nous annonce la mort d'un poète et romancier roumain, Adrian Paunescu, qui mit son talent au service du pays et du régime communiste. Je n'ai pas encore eu le temps de m'intéresser de près à la littérature roumaine et ne connais de cet auteur que ce que j'en ai lu sur le lien ci-dessus (en roumain). J'y reviendrai donc dans un billet ultérieur.
• le social se porte mal, avec l'annonce d'une hausse des prix dans les mois à venir. C'est très dur ici, pour une population dont les salaires sont déjà très faibles. Plusieurs conversations révèlent que bon nombre commencent à regretter le régime communiste : tout le monde avait alors droit, moyennant son ticket de rationnement, à un pain entier par jour, à un emploi et à un logement. Et certains se disent qu'aujourd'hui ils paient bien cher leur liberté et le nouveau modèle économique.
  

  
  

  
  

Il y a quelques jours, j’ai échangé quelques mots avec une maraîchère dont le très bel étal avait retenu mon attention. Comme elle était d’accord pour que je revienne le photographier, me voici ce matin au marché, appareil autour du cou.

En me voyant arriver, elle s’est empressée d’embellir son stand, à l’identique de la fois précédente. Pendant qu’elle s’affairait, j’ai commencé à faire quelques plans d’ensemble ; murmures, rires et sourires sous la halle... Je ne savais qu’en penser mais aucune hostilité perceptible dans cet endroit où j’ai déjà mes habitudes.

J’ai ensuite fait un petit tour dans les allées. 

Une marchande fut toute surprise quand je lui ai demandé ce qu’était ce bloc blanchâtre (comme du céleri coupé de la veille, très très dur), emballé dans un sachet : du savon bien sûr ! Elle m’a demandé d’où j’étais (ah ces français, ils ne savent donc pas reconnaître du savon) et a souhaité que je la prenne en photo.

Je pensais que ce tour au marché serait rapide, mais c’était sans compter avec les nombreuses sollicitations que cette rencontre allait provoquer !  Les uns de m’interpeller pour la pose, les autres de m’emmenerr voir un ami qui souhaitait être photographié ; la petite dame que j’avais photographiée m’a rejointe au milieu du marché pour que je photographie une jolie jeune fille, Ana, qui parlait anglais et qui avait envie de poser.

Elle-même m’a ensuite conduite à un autre stand, puis m’a présenté sa mère.

Ensuite, d’autres sont venus lui demander de jouer l’interprète.

Pas besoin de demander pour prendre des photos ! L’information circulait de stand en stand et un monsieur à qui je n’avais pas encore parlé m’a demandé sur quel site seraient les photos (puisque, bien sûr je leur ai demandé leur accord pour les publier). I

Tous se sont montrés amusés, très gentils et chaleureux ; nous avons beaucoup ri ensemble ; ils m’ont expliqué plein de choses sur leurs produits et je leur ai promis une distribution de photos sur papier la semaine prochaine, pour les remercier.

Ma copine au joli stand, qui n’a pas souhaité être elle-même photographiée, m’a offert une poire, un coing et une pomme, cela m’a touchée. Les clients du marché se sont eux aussi montrés très sympathiques ; une dame m’a longuement expliqué comment elle prépare ces légumes qui sont une variété de poivron rond et aplati. J’ai à peu près tout compris, au grand dam d’aucuns... 

Cette matinée a été formidable !

Le marché est mon endroit favori pour faire les courses et, qui plus est, très pratique, car il  est ouvert du matin au soir tous les jours et en matinée le week-end.

Il se compose d’un espace extérieur et d’une grande halle où flotte un parfum d’aneth.  L’aneth entre dans la composition de nombreux plats et s’étale largement sur les stands. 

Les produits que l’on trouve ici sont de bonne qualité ; les légumes sont savoureux, cultivés d’une façon encore très naturelle ; leur aspect en témoigne. 

(Je vous invite à découvrir cet endroit que j'aime beaucoup en cliquant sur le lien suivant :)

Que met-on dans son panier ?

des choux blancs, frais ou en saumure

des poivrons, 

des haricots secs, des grains de maïs, des farines, des cerneaux de noix, des pruneaux, des oignons grelots, de l’ail : tous forment de jolis monticules dans des bacs alignés.

des cornichons, des bâtons de raifort, juste sortis de terre ou épluchés, abondamment employés pour la cuisson des viandes ou en guise de condiment.

des poivrons : abondants, plus petits que chez nous et en général d’un jaune-vert très pâle, parfois presque blancs.

Les courgettes (également très pâles) et les aubergines semblent se terminer

Des herbes aromatiques, des piments.

Des tomates, bientôt les dernières

Des betteraves

Beaucoup de raisin

Des pommes

Des courges de toutes sortes (c’est joli, joli !)

Des pommes de terre, des carottes, du céleri, des racines de radis (imaginez une carotte blanche), employé comme notre navet, absent ici.

Des épinards très goûteux.

Quelques haricots verts ou haricots beurre.

Des tomates vertes (on en fait des conserves et des desserts)

Tous ces légumes sont généralement vendus tels qu’ils sont au moment de la cueillette (épinards en touffe, carottes, céleri et pommes de terre pleins de terre)

Quelques salades vertes, depuis peu, toutes petites.

Quelques produits d’importation (oranges, mandarines, bananes)

Le chou-fleur est très bon aussi.

Ceux qui me connaissent auront compris tout le plaisir que me procure ce marché.

Et de quoi satisfaire ma tendance locavore, c’est parfait !

Pentru tine, frumoasă Ana, şi prieteni piaţei ! Mulţumesc mult pentru o foarte dragă dimineatsă ! Eu revin peste trei sau patru zile cu fotografii.

(ceci est un petit mot de remerciement adressé à la jolie brunette que vous voyez sur les photos ; je lui promets les photos d’ici quelques jours).