Aujourd'hui, nous avons acheté un cadeau : une cafetière électrique (c'est ce qui nous avait été demandé). Chez Metro, après le passage en caisse, la personne qui contrôle les achats (oui, au moment de sortir, il faut présenter la facture et le contenu du chariot est "vérifié") nous indique que nous n'avons pas fait établir le certificat de garantie. La facture et le ticket de caisse ne suffisent pas en cas de retour de l'appareil.
Au guichet concerné, l'employé commence par nous dire qu'il doit s'absenter et qu'il va nous falloir attendre son retour...je fais celle qui n'a rien compris et hop ! il appelle un collègue que nous rejoignons à un autre comptoir et ne part plus ! Son collègue est chargé de déballer l'appareil ! La cafetière est sortie du carton , déballée... Laurent ne croit pas si bien dire quand il me lance "oh, il va tout vérifier et même nous faire un café" : la machine ne tarde pas à être branchée. C'est bon,  elle semble fonctionner : le certificat de garantie contenu dans la boîte est rempli, enfin sur une ligne seulement ! Puis retour au premier guichet où le premier employé remplit le reste de ce certificat (mention "cafetière" ; à chacun son travail !). Puis il applique le Tampon. Soulagement ultime ...
D'ailleurs, à propos de tampon, réaction d'Antoine, hier, au bureau de poste : "c'est quoi ce bruit, maman ?"  Stupéfaction quand je lui ai expliqué que c'était le bruit incessant des tampons encreurs ( on voit d'énormes blocs imbibés d'encre derrière les guichets). En Provence, il y a les cigales, ici les tampons, sonores, rythmés, réguliers.
Et les bâtonnets de colle aussi : ils doivent vous permettre de coller vos timbres; après avoir pesé le courrier, l'employée, après une bonne recherche dans ses classeurs, calculatrice à la main, vous donne les timbres à coller, ce qui vous permet de vérifier le prix payé.
Quand on sort du bureau de poste, on n'est pas surpris d'avoir eu un peu d'attente, même s'il y avait 8 employés pour 5 clients !

En cette période de fêtes, la poste ne désemplit pas, alors qu'elle est souvent déserte en temps ordinaires. Hier donc, enveloppe remplie des devoirs de mon fiston sous le bras, je patiente dans la file d'attente...je patiente encore et mon tour arrive enfin. D'habitude, je fais mes envois en recommandé avec AR, mais cette fois-ci je demande s'il existe une formule plus rapide, de type colissimo. L'employée m'explique que si mon courrier est urgent, c'est effectivement préférable, car les délais postaux actuels sont de 2 semaines ! AÏE ! Dans 2 semaine, c'est la série suivante de devoirs qui doit arriver ! Je me fais donc expliquer l'envoi rapide, par messagerie. Au moment de confirmer mon choix,  la dame m'indique gentiment que ce n'est pas elle qui s'en occupe et elle m'envoie à l'étage inférieur. Je repars sans trop oser regarder la file qui s'est formée derrière moi et de laquelle s'échappent des soupirs impatients...
Quelques marches plus bas : re-attente, re-demande, re-explication du contenu, re-confirmation de ma résidence roumaine et me voici enfin avec le formulaire d'expédition à remplir (je touche au but!). L'employée le lit et me demande d'indiquer le numéro de téléphone du destinataire ; je lui remontre l'enveloppe en expliquant qu'il s'agit d'une boîte postale. Et le verdict tombe : la messagerie ne peut acheminer mon courrier car ce dernier ne peut être déposé dans une boîte postale ! Ô rage... Mais non, l'espoir renaît : il existe un autre système (ils ont des ressources, ces Roumains), à savoir une Autre messagerie qui, elle, acheminera l'enveloppe jusqu'à Mont-saint-Aignan Cedex ('Y a pas idée non plus, en France, de choisir des noms pareils !). Re re formulaire, nouveau questionnaire, et cette fois-ci, le tampon postal s'abat sans hésitation sur les documents ; je vois le précieux pli disparaître dans une magnifique enveloppe plastifiée aux couleurs de la victoire !
La prochaine fois, ce sera en recommandé .  Et je pense à la tête des douaniers qui liront (peut-être) la description du contenu : "Teme" (devoirs en roumain) et "évaluations scolaires " avec la liste des disciplines concernées ! Bah oui Messieurs Mesdames les douaniers, rien d'autre à se mettre sous la dent que de l'orthographe et des maths !

Bonne année à vous tous !
Ce matin, ça aspire, ça aspire...confetti par ci, confetti par là ! Il y en a partout ! et dehors, des pétards à ramasser. Cette nuit, nous avons satisfait à la tradition locale, en lançant un feu d'artifice dans le jardin. Les voisins en faisaient bien sûr autant et nous avons bien ri, en robe de soirée, boots ou ballerines dans la neige gelée.
En revanche, nous n'avons pas pris de poisson dès minuit : une bouchée de poisson dès minuit, c'est le premier aliment consommé dans l'année, ce qui permet de se sentir comme un poisson dans l'eau pendant les 12 mois qui suivent. Nous, on en était au Champagne et mignardises !
Aujourd'hui, la tradition voudrait que l'on se lance du riz, à l'intérieur des maisons, et qu'on ne le ramasse pas ; j'hésite...
Nous nous attendons à voir des enfants passer avec la sorcova, un bâton orné que les fillettes agitent en récitant des vœux, voire en lançant du riz. C'est une ancienne tradition à laquelle nous avons goûtée lors d'une soirée à la bibliothèque. La fillette était vêtue d'une tenue traditionnelle, avec blouse blanche et tablier brodé de rouge. C'est une tradition très vivace dans les campagnes surtout.

Le parking du supermarché m'a toujours surprise : vaste et toujours aux trois quarts vide, excepté le dimanche matin. Pourtant hier et avant-hier, archi plein, les gens se seraient roulés dessus, pour aller n'acheter que des bouteilles ou un monceau de papier hygiénique ! Dans le cash and carry où je fais les courses, les professionnels étaient assez nombreux aussi ; je n'ai pas trouvé le tiers de ce que j'espérais trouver  (arghhh ! ) : plus de pain de mie ordinaire, plus de ce qui ressemble le plus à notre jambon blanc, plus de jambon italien ou espagnol, pas de fenouil, de tomates cerises, de courgettes, d'endives, de haricots frais, de bons avocats , de fruits de la passion (heureusement j'ai pu sauver quatre ananas Victoria); plus de ce fameux saumon fumé, mais c'est normal, je voyais  la caisse se vider depuis 3 semaines et j'avais acheté le dernier beau morceau pour Noël ; il restait bien des crevettes pêchées avant Noël et une bourriche d'huîtres bretonnes que je vois là depuis ... (je n'ose pas le dire !) ce qui m'a agacée, ce sont tous les chariots élévateurs dans les allées, les caisses de produits en plein passage...mais des rayons néanmoins dévastés ! C'est ce jour-là précisément qu'avaient lieu les modifications du rayon fruits et légumes (enfin, de ce qu'il en restait). Ici, on n'anticipe jamais et l'organisation reste un terme égaré entre les pages du dictionnaire ; à l'arrivée et à la veille du réveillon, c'est donc le grand bazar partout, d'autant plus que le 31, la vie s'arrête tôt dans l'après-midi ; les transports en commun cessent de circuler, tout le monde rentre pour préparer la fête...
Bonne soirée à tous, amusez-vous bien et à l'année prochaine !

Au cours de notre petite promenade d'hier, mon cher et tendre a photographié les gouttières dont je vous parlais il y a peu...